Afrique : Moussa Faki s'inquiète de l’extension du terrorisme à la partie Est de la RDC
- ambassade roumcongo
- 30 mai 2022
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Dernière mise à jour : 13 juin 2022

Le président de la Commission de l’Union africaine, Moussa Faki a déploré, samedi 28 mai que la partie Est de la RDC ait été aussi touchée par le terrorisme que d’autres régions africaines.
Il a fustigé l’expansion de ce fléau dans son discours à la 16è session extraordinaire de la Conférence de l’UA, à Malabo, en Guinée Equatoriale :
« Progressivement, le terrorisme a pris de l’ampleur et a étendu ses tentacules à d’autres régions du Continent. De la Libye, au Mozambique, du Mali, du Golfe de Guinée en Afrique de l’Ouest à la Somalie en passant par le Sahel, le Bassin du Lac Tchad et l’Est de la RDC… ».
Il indique que le continent n’a pas tardé à réagir à travers la constitution de forces communes de lutte pour faire face au terrorisme.
Moussa Faki cite entre autres, l’AMISOM/ATMIS en Somalie, la Force Mixte Multinationale dans le Bassin du Lac Tchad, la Force conjointe du G5 Sahel, la mission de la SADC au Mozambique (SAMIM) et les initiatives bilatérales aussi au Mozambique.
Le président de la commission de l’UA regrette qu’en dépit de toutes ces initiatives, ce fléau poursuit son extension à travers le continent faute de la solidarité.
« En dépit de toutes ces initiatives, le terrorisme ne faiblit pas. D’abord, en raison d’une insuffisante solidarité africaine avec les pays victimes du terrorisme, mais aussi en raison du non-respect de nos propres engagements », a-t-il poursuivi.
Moussa Faki cite entre autres, la Force africaine en attente qui, depuis sa création n’est pas opérationnelle.
Ce haut cadre de l’UA a par ailleurs déploré que l’Afrique soit le dernier continent au monde à vivre avec une telle intensité le terrorisme.
La situation sécuritaire en Afrique de l'Est reste préoccupante, et l'alerte de Moussa Faki sur l'extension du terrorisme en RDC mérite une analyse approfondie. Depuis plusieurs années, nous observons une migration des groupes armés vers l'est du continent, phénomène accentué par la porosité des frontières et l'instabilité politique régionale.L'histoire nous enseigne que le terrorisme en Afrique centrale s'inscrit dans un contexte plus large de conflits pour les ressources naturelles. La RDC, avec ses immenses richesses minières, devient logiquement une cible privilégiée. Les groupes comme l'ADF, initialement ougandais, ont trouvé dans cette région un terreau fertile pour leur expansion.En parallèle de ces enjeux sécuritaires, il est intéressant de noter que la diplomatie régionale cherche des solutions. Les sommets régionaux se multiplient,…